Des rapports importants de l’OMS de ces deux dernières années montrent de nouvelles solutions innovantes pour améliorer la situation des personnes atteintes de maladies psychiques. Il faut moins renforcer les soins psychiatriques spécialisés, mais donner au système de soins de médecine générale et au système de protection sociale les moyens d’accompagner les personnes atteintes de maladies psychiques. Selon l’OMS, il faut déplacer l’accent mis sur des approches plutôt axées sur la biologie vers des approches plus larges, inclusives et surtout préventives, qui visent à soutenir les personnes concernées et leur réseau naturel et à leur permettre de faire à nouveau preuve d’auto-efficacité. Thomas Ihde illustrera cela par des exemples nationaux et internationaux concrets et faciles à mettre en œuvre.